Lorsque nous réfléchissions à notre voyage hivernal, l'Afrique était définitivement dans le Top 3. Entre vagues, soleil, dépaysement, nous avons tout d'abord regardé l'Afrique du Sud, que nous avions déjà fait en amoureux il y a 10 ans. Mais on s'est rapidement rappelé du Mozambique...Un ami proche, avec qui nous discutions de ce voyage, nous a parlé d'une association qu'il soutenait via sa fondation Smile Waves.
Il avait rencontré il y a quelques année Tom Hewitt, un anglais expatrié à Durban, en Afrique du Sud. Depuis plus de 25 ans, il travaille avec une équipe aidant les enfants des townships à sortir de leur misère quotidienne grâce au surf. De nombreuses surfeurs professionnels les soutiennent (ainsi que Sa Majesté La Reine d'Angleterre, rien que ça!). Ils ont accueilli Jordy Smith, Stephanie Gilmore, et bien entendu, Le King Kelly Slater. Tout est dit dans le nom de l'association est Surfers not Street Children
En mai 2018, l'antenne mozambicaine voit le jour à Tofo, le spot de surf reconnu.
Cette nouvelle antenne débute grâce à la ténacité de Mini, 20 ans; Né d'un papa asiatique et d'une maman mozambicaine, à Tofo, il part vivre en Afrique du Sud. Excellent surfer, il rencontre à l'âge de 14 ans, Tom, fondateur de l'association. Le tempérament dynamique et l'ambition de Mini pour faire bouger les choses lient rapidement les 2 amis. A 15 ans, Mini travaille déjà, dans un surf shop et pendant ses vacances, il se porte bénévole auprès de l'association à Durban.
Mini fait rapidement ses preuves.
Tom lui donne plusieurs planches pour les gamins de son village natal, au Mozambique. Mais les gamins, bien loin de connaitre le surf, les vendent une poignée de pain... Alors pourquoi ne pas mettre à disposition ce matériel pour les gosses du coin? Leur faire découvrir à eux aussi l'océan et la glisse?
Lorsque nous arrivons à Tofo lors de notre périple en famille, nous découvrons un super surf club vivant. Mini nous explique que l'antenne d'ici fait face à des problèmes différents qu'à Durban. Les enfants sont rarement livrés à eux-mêmes, "on ne peut pas parler de street children ici" nous confie Mini.
Accompagné de 3 salariés, la cinquantaine d'enfants vient régulièrement s'offrir un moment de détente et de rigolage que chaque enfant devrait pouvoir avoir.
Rendez-vous est pris avec Mini, Julia, Jordan et Casto à 14h et accueillir les enfants. Les apprentis surfeurs peuvent arriver entre 14h et 15h. Ensuite, les activités s'enchainent jusqu'à 18h. Aujourd'hui, au vu des fortes chaleurs et de la marée haute, ce sera cours d'anglais avec Jordan, une américaine arrivée à Tofo et jamais repartie :)
Les filles sont peu nombreuses. Mais il y a Julia.
Julia, c'est l'exemple que tout est possible. A seulement 20 ans, Julia est indépendante financièrement et est l'une des seules locales à l'eau. En seulement 3 ans, elle a su imposer sa passion à son entourage et avancer vers une nouvelle vie.
"C'est difficile de faire venir les filles. Dans la culture locale, les filles restent à la maison, après l'école, pour aider aux tâches ménagères. Elles ont peu de perspectives professionnelles que femme de ménage ou cuisinière. Julia est un excellent exemple pour ces jeunes filles!"Le lien social de l'association est très important.
Dès la venue d'un nouvel enfant, l'équipe prend contact avec les parents et l'école. "L'assiduité à l'école est l'une des obligations que nous expliquons aux jeunes. Au Mozambique, l'école est obligatoire et gratuite. Mais parfois, vers l'âge de 13-14 ans, ils se font influencer dans les plus grands et ça dérape. Nous sommes vigilants à ce que ça n'arrive pas à nos surfeurs. C'est à cela que l'association travaille."Après 1h d'anglais, Damien présente le métier de shaper et comment une planche est fabriquée. La session est épique entre le "portugnol" de Damien totalement maitrisé et les anglicismes liés à la pratique. Merci à Mini pour les traductions ;)
Ensuite, c'est le départ pour la plage avec ballon de foot, planches,... La marée est encore trop haute, mais vu la chaleur, on part direct se faire un plouf.
L'association accompagne aussi les enfants dans la connaissance de l'océan, de ses dangers. Cela peut les animer pour découvrir de nouveaux métiers liés à la mer.
Tous en cercle, Téo et Noa participent au cours d'apnée et de bodysurf animé par Casto, lifeguard de métier et enfant du pays, et Julia.Après tout ça, malgré le vent onshore, nous partons partager quelques bouts avec Casto et plusieurs enfants. On se rend rapidement compte de la joie que peut leur procurer ce sport, ce sentiment de liberté (que nous aurions peut-être tendance à oublier dans nos vies à 100% à l'heure).
Téo et Noa s'éclatent, apprennent tout autant à leurs côtés.Après quelques jours à leurs côtés, on se rend compte de la place qu'ont pris les 4 membres de l'association, dans la vie de ses gamins. Un rôle de grand frère et grande soeur, présents pour les bons et les mauvais moments.
Si vous souhaitez les soutenir, et/ou si vous faites un tour par Tofo, vous pouvez leur apporter du matériel scolaire, des surfsuits...
Vous pouvez découvrir les nombreuses actions sur leur site internet et leur Instagram.
Merci Tom, Mini, Julia, Jordan, Casto et les enfants pour leur accueil si chaleureux!
A bientôt!
Il avait rencontré il y a quelques année Tom Hewitt, un anglais expatrié à Durban, en Afrique du Sud. Depuis plus de 25 ans, il travaille avec une équipe aidant les enfants des townships à sortir de leur misère quotidienne grâce au surf. De nombreuses surfeurs professionnels les soutiennent (ainsi que Sa Majesté La Reine d'Angleterre, rien que ça!). Ils ont accueilli Jordy Smith, Stephanie Gilmore, et bien entendu, Le King Kelly Slater. Tout est dit dans le nom de l'association est Surfers not Street Children
En mai 2018, l'antenne mozambicaine voit le jour à Tofo, le spot de surf reconnu.
Cette nouvelle antenne débute grâce à la ténacité de Mini, 20 ans; Né d'un papa asiatique et d'une maman mozambicaine, à Tofo, il part vivre en Afrique du Sud. Excellent surfer, il rencontre à l'âge de 14 ans, Tom, fondateur de l'association. Le tempérament dynamique et l'ambition de Mini pour faire bouger les choses lient rapidement les 2 amis. A 15 ans, Mini travaille déjà, dans un surf shop et pendant ses vacances, il se porte bénévole auprès de l'association à Durban.
Mini fait rapidement ses preuves.
Tom lui donne plusieurs planches pour les gamins de son village natal, au Mozambique. Mais les gamins, bien loin de connaitre le surf, les vendent une poignée de pain... Alors pourquoi ne pas mettre à disposition ce matériel pour les gosses du coin? Leur faire découvrir à eux aussi l'océan et la glisse?
En mai 2018, l'association ouvre ses portes!
Lorsque nous arrivons à Tofo lors de notre périple en famille, nous découvrons un super surf club vivant. Mini nous explique que l'antenne d'ici fait face à des problèmes différents qu'à Durban. Les enfants sont rarement livrés à eux-mêmes, "on ne peut pas parler de street children ici" nous confie Mini.
"Ce sont des enfants dans des familles avec peu de moyens, pour qui l'échappatoire dans la drogue et l'alcool peut arriver très tôt. Nous essayons de les captiver le plus tôt possible. Nos plus jeunes ont 8-9 ans."
Accompagné de 3 salariés, la cinquantaine d'enfants vient régulièrement s'offrir un moment de détente et de rigolage que chaque enfant devrait pouvoir avoir.
Rendez-vous est pris avec Mini, Julia, Jordan et Casto à 14h et accueillir les enfants. Les apprentis surfeurs peuvent arriver entre 14h et 15h. Ensuite, les activités s'enchainent jusqu'à 18h. Aujourd'hui, au vu des fortes chaleurs et de la marée haute, ce sera cours d'anglais avec Jordan, une américaine arrivée à Tofo et jamais repartie :)
"La région est très touristique. Leur donner la possibilité d'apprendre l'anglais leur permet d'avoir accès à des métiers dans le tourisme par exemple. Et ainsi commencer à les sortir du cercle vicieux local. Nous voulons leur ouvrir les yeux face aux opportunités qui peuvent s'offrir à eux, grâce à leur travail surtout."
Les filles sont peu nombreuses. Mais il y a Julia.
Julia, c'est l'exemple que tout est possible. A seulement 20 ans, Julia est indépendante financièrement et est l'une des seules locales à l'eau. En seulement 3 ans, elle a su imposer sa passion à son entourage et avancer vers une nouvelle vie.
"C'est difficile de faire venir les filles. Dans la culture locale, les filles restent à la maison, après l'école, pour aider aux tâches ménagères. Elles ont peu de perspectives professionnelles que femme de ménage ou cuisinière. Julia est un excellent exemple pour ces jeunes filles!"Le lien social de l'association est très important.
Dès la venue d'un nouvel enfant, l'équipe prend contact avec les parents et l'école. "L'assiduité à l'école est l'une des obligations que nous expliquons aux jeunes. Au Mozambique, l'école est obligatoire et gratuite. Mais parfois, vers l'âge de 13-14 ans, ils se font influencer dans les plus grands et ça dérape. Nous sommes vigilants à ce que ça n'arrive pas à nos surfeurs. C'est à cela que l'association travaille."Après 1h d'anglais, Damien présente le métier de shaper et comment une planche est fabriquée. La session est épique entre le "portugnol" de Damien totalement maitrisé et les anglicismes liés à la pratique. Merci à Mini pour les traductions ;)
Ensuite, c'est le départ pour la plage avec ballon de foot, planches,... La marée est encore trop haute, mais vu la chaleur, on part direct se faire un plouf.
L'association accompagne aussi les enfants dans la connaissance de l'océan, de ses dangers. Cela peut les animer pour découvrir de nouveaux métiers liés à la mer.
Tous en cercle, Téo et Noa participent au cours d'apnée et de bodysurf animé par Casto, lifeguard de métier et enfant du pays, et Julia.Après tout ça, malgré le vent onshore, nous partons partager quelques bouts avec Casto et plusieurs enfants. On se rend rapidement compte de la joie que peut leur procurer ce sport, ce sentiment de liberté (que nous aurions peut-être tendance à oublier dans nos vies à 100% à l'heure).
Téo et Noa s'éclatent, apprennent tout autant à leurs côtés.Après quelques jours à leurs côtés, on se rend compte de la place qu'ont pris les 4 membres de l'association, dans la vie de ses gamins. Un rôle de grand frère et grande soeur, présents pour les bons et les mauvais moments.
"Ils ne connaissent rien au surf business, aux stars,... Lorsque Kelly Slater est venu surfer avec eux, ils étaient juste heureux de surfer. C'est tout. Et c'est finalement cela notre plus belle récompenses, les voir heureux."
Si vous souhaitez les soutenir, et/ou si vous faites un tour par Tofo, vous pouvez leur apporter du matériel scolaire, des surfsuits...
Vous pouvez découvrir les nombreuses actions sur leur site internet et leur Instagram.
Merci Tom, Mini, Julia, Jordan, Casto et les enfants pour leur accueil si chaleureux!
A bientôt!