Rencontre avec l’artiste de notre nouvelle collab’, Aurélie Andrès

Le 29 juin dernier, Aurélie Andrès nous a ouvert les portes de son atelier aux serres de la Milady à Biarritz. Elle nous a fait l’honneur de répondre à nos questions pour nous permettre d’en apprendre plus sur elle et son univers.

Bonne lecture !

Sweat à capuche blanc en collaboration arty avec Aurélie Andrès, surf hossegor
Aurélie Andrès en pleine expérimentation sur de la soie.

Est-ce que tu pourrais commencer par te présenter ?

Aurélie Andrès, je suis artiste, muraliste, une grande touche à tout !

Depuis combien de temps réalises tu des œuvres ?

Je travaille à mon compte depuis des années, mon travail a eu le temps d’évoluer au fur et à mesure. Je travaille sur des fresques depuis 4 ans maintenant et je me suis lancée dans les illustrations depuis 2 ans, j’avance dessus petit à petit.

Cette passion pour l’art est née dès ton plus jeune âge ou est-ce arrivé plus tardivement ?

Depuis toute petite j’aime réaliser des choses de mes mains. L’école et le travail m’ont fait prendre conscience que je n’avais pas envie de travailler derrière un ordinateur et que je devais créer par moi-même. Je suis donc retournée sur ce que j’aimais faire, à savoir les fresques et les illustrations, qui me permettent de vivre aujourd’hui.

Aurélie Andrès en pleine réalisation, scotch et peinture sur tissus.

Quel est ton rapport au surf, à l’océan en général ?

Ils font partie de mon quotidien, je vis depuis peu à côté de l’océan mais il me passionne depuis gamine. J’ai fait énormément de natation, issue d’une famille de plongeurs, j’ai été bercée par l’océan. J’ai ressenti le besoin de m’y installer pour m’en nourrir au maximum, m’en inspirer. Cette qualité de vie m’offre un bien être incroyable qui me met dans les meilleures conditions pour créer.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

La vie de tous les jours est une inspiration. Les rencontres, les voyages, la nature, la force de l’océan m’inspirent quotidiennement.

Si tu devais n’en choisir qu’un, quel serait ton artiste préféré ?

Un seul artiste ? C’est une bonne question ! Celui qui me vient en tête n’est pas considéré comme un artiste mais à mes yeux, il en est un. Francis Hallé est botaniste, je trouve son travail remarquable ! Il a étudié les forêts tropicales, sa manière de dessiner les plantes me fascine. Son rapport à la nature est contagieux, lorsque je l’écoute parler, il a toute mon attention. C’est une personne que j’admire.

Série d’illustrations de la collab’ Aurélie Andrès x Chipiron.

Quel est le message que tu souhaites véhiculer à travers tes réalisations ?

Je ne les peins pas en me disant que je vais transmettre quelque chose, mais je commence à comprendre ce que mon art fait ressentir à force de feed-back de personnes. D’après elles, la couleur fait voyager. Elles se posent la question de savoir où j’étais, ce que je faisais pour en arriver à ce résultat.

Comment en es-tu arrivée à travailler avec le scotch ?

Comment on s’est rencontrés ? (Rires) Beaucoup de recherches, d’idées qui n’ont pas forcément abouties. Je me suis réveillée un matin en me disant « tiens, essaie avec ça ». J’ai alors pris un bout de scotch, j’ai mis de la peinture, c’était chaotique mais je sentais que je tenais quelque chose. Après avoir trouvé ce semblant de nouvelle technique, je suis partie un mois dans une petite cabane au Maroc dans l’optique de créer, développer de nouvelles idées et c’est ici que j’ai fini mon premier projet. J’ai senti qu’il se passait quelque chose et que je devais approfondir cette voie. Le scotch est arrivé dans ma vie ! (Rires).

Comment décrirais-tu ton art ?

Spontané ! Je vous parlais du scotch, je pense m’être bien trouvée avec lui. Le fait de venir déchirer puis coller sans réellement savoir ce que cela va donner, c’est très intuitif. On me dit souvent que lorsque l’on regarde mes œuvres, elles donnent le sourire. Quand on me dit ça, je suis heureuse. Si à travers mon art, je peux apporter de la bonne humeur, je trouve ça pas mal !

Expérimentation d’une nouvelle technique, de la cire sur de la soie.

Une collaboration ou une réalisation solo dont tu es la plus fière ?

Mon premier beau projet à mes yeux, il y en a eu d’autres tout aussi bien, mais celui qui m’a fait me sentir plus légitime dans ce que je faisais était le contrat avec Industrie City à New York. Ils m’ont donné la chance d’aller peindre un mur en me laissant carte blanche. J’ai pu avoir le temps de créer quelque chose avec laquelle j’étais en accord. Une fois peint, j’étais contente de du résultat, c’était l’une des premières fois où je racontais une histoire à travers mon art.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de collaborer avec Chipiron ?

La collab avec Chipiron c’est avant tout une rencontre au Maroc. Beaucoup de mes projets naissent de rencontres que la vie m’offre, je trouve ça super chouette. Je lis beaucoup de mythologie, de légendes, c’est à la fois tellement tordu, fou dans tout ce que l’on peut lire, que l’on peut essayer de recréer quelque chose. Pour la collaboration avec Chipiron j’avais de nombreuses idées d’illustrations. Mises toutes bout à bout j’ai trouvé ça intéressant. J’ai fini par imaginer une histoire, je trouvais ça cool d’aller plus loin qu’une simple illustration sans signification.

Quel est le support sur lequel tu préfères travailler ?

Alors ça c’est freestyle. J’essaye au maximum de récupérer les matières sur lesquelles je travaille. Je tiens à mettre un point d’honneur à ne rien acheter. Je récupère du tissu, du bois, je suis ouverte à tout !

Oeuvres réalisées par Aurélie Andrès pour Chipiron Surfboards.

Tu as développé ta technique sur du tissu, quels ont été les obstacles qui t’ont poussé à adapter cette technique pour passer sur d’autres supports ?

Quand je peins des fresques à main levée et quand j’utilise le scotch, ce sont deux choses bien différentes. J’essaie maintenant de retranscrire la technique du scotch sur d’autres supports, mais c’est très long. Je dois constamment trouver des alternatives pour faire évoluer la technique, cela demande énormément d’expérimentation.

Un conseil pour des jeunes qui aimeraient se lancer dans l’art ?

D’y aller, ne pas se mettre de limites en se persuadant que l’on n’est pas capable. On peut tous être créatifs, il suffit juste de se donner les moyens de le faire.

Fin de démonstration, rendu final.

Un grand merci à toi pour ce moment, nous vous attendons en boutique pour découvrir son univers, la collection y est disponible ainsi que les artworks originaux de la collab’ qui y sont exposées.

Découvre le Chipi Choices d’Aurélie Andrès ici !

La team Chipiron

Aurélie Andrès avec son nouveau sweat à capuche loose en collab’ avec Chipiron.
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