Le jour où on m’a dessiné…

On ne cesse de vous le raconter: l’aventure Chipiron est avant tout une histoire de rencontres. Depuis la création de la marque, nous avons croisé des personnalités, des artistes, des talents venus des 4 coins du monde. Certaines ont vu se concrétiser en de belles collaborations (notamment avec Alain Bourdon et Noémi Micheau sur le livre Dix-Deux, un cadavre exquis, ou encore avec Johanna Rolland sur l’une des premières collections textile.
D’autres rencontres nous ont également permis de participer à de beaux événements tels que le Salon Instapreneurs  ou le Wheels & Waves dernièrement. On ne pourra pas tout lister, c’est certain.

Et puis, il y a ces rencontres faites par le biais des réseaux sociaux, lorsque 2 univers se croisent, de belles surprises qui nous confortent dans notre chemin et de tout le travail réalisé. Ce fut le cas avec Noémie Baracco Scherer, une illustratrice originaire du sud. Lorsqu’elle tombe sur une photo de Julie prise par Cécilia Thibier lors de leur trip en Espagne, elle en fait une belle illustration aussi belle que l’originale. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur l’artiste.

illustration madame chipiron par Momi design

Photo originale tirée du trip The Call @Cécilia Thibier.

Bonjour Noémie, alors qui se cache derrière Momi Design?
Je suis originaire d’Arles et j’habite les environs de Toulon depuis 12 ans.

J’ai atterri ici pour suivre des études de Design de produit ensuite j’y ai trouvé mon job actuel, il y a 7 ans dans le design de luminaires. Aujourd’hui je consacre la moitié de mon temps de travail à mon activité Freelance dans l’illustration, le graphisme et le design d’accessoires.

Depuis quand dessines tu ?
Depuis toujours ! Ça a toujours été un de mes passes temps favoris. Petite je me levais même la nuit pour dessiner, ce qui m’arrive encore de temps en temps je l’avoue 🙂

Quelles sont tes inspirations?
À part Madame Chipiron évidemment 🙂 j’ai envie de dire que je trouve de l’inspiration dans à peu près tout ce qui croise ma route, à partir du moment que cela me touche et m’interpelle. Par exemple, le vécu de certaines personnes, un volume, une forme trouvée dans la nature et bien sûr mes passions pour la moto et l’univers marin, et leur quête commune de liberté.

Mais aussi dans les choses abstraites les plus inattendues et bizarres comme un ressenti, une odeur particulière ou dernièrement… l’empreinte laissée par des chaussettes sur la peau des pieds après une journée de marche ! Je prends en photo ces sources d’inspiration et les garde en archive, un jour elles finissent par ressurgir quelque part dans une illustration.

Surfes tu ?
Alors là, c’est la question qui me tue car je dois répondre non. Non à mon plus grand et immense regret ! Car je suis une enfant de la mer, je l’ai toujours côtoyée et adorée depuis mon plus jeune âge et que surfer est devenu un véritable but pour moi. Pour la petite histoire, petite je passais toutes mes vacances d’été en Camargue. dans un endroit incroyable un espèce de No Man’s Land ou le 4×4 est obligatoire. J’y ai tout appris, l’art de la débrouille dans notre cabane en bois familiale sans eau ni électricité ni route, ni réseau, ni TV, ni personne, seul premier village à 30 minutes de piste. Du sable et la mer à perte de vue. Un terrain de jeu immense pour mon petit frère et moi, ou le but de la journée était de trouver le repas du soir et découvrir les environs marécageux. On a du essayer toutes les formes de pèche qui puissent exister, de la pèche à la canne, à la chasse sous-marine, et toutes les techniques de ramassage de crustacés les plus originales. Masque et tuba toujours vissés sur la tête, on restait dans l’eau jusqu’à ce que nos lèvres deviennent bleues. Et ! dès qu’il y a avait des vagues (très rares dans un golfe!) on sortait le bodyboard, on était les plus heureux.

Aujourd’hui encore nous profitons de ce paradis en Camargue dès que nous pouvons y aller. 

Mais quand on habite en bord de mer méditérrannée comme Toulon et quand on est passionnés par la mer, on pratique les activités adaptées aux conditions et à l’environnement. Ici le meilleur moyen de se déplacer et de découvrir les merveilles de la côte et ses calanques c’est le SUP, activité qui permet de se balader avec une belle sensation de glisse, de gainer intensément, et de prendre quelques petites vagues quand le mistral vient chatouiller la surface de l’eau. Le couteau suisse parfait pour notre région, je le sors dès que je peux.

Je ne perds pas espoir, le surf reste pour moi le saint graal à chasser, n’ayant pas beaucoup l’occasion de voyager, je n’ai à ce jour jamais touché ne serait-ce qu’une board ! C’est terrible et ne se passe pas un jour sans que je ne pense à surfer. MAIS (oh lueur d’espoir !) nous allons prendre nos 1ères vacances depuis 5 ans avec mon mari en septembre prochain. Destination : les landes et le pays basque ! Et je crois que nous avons déjà choisi notre école de surf … Hello Waves !

Comment définis tu ton style, ton trait ?
J’aime beaucoup l’esprit du croquis, celui du trait qui a été fait sur l’instant. Le trait noir sur blanc est toujours très présent. Je ne sais pas si j’appartiens à un style particulier car j’essaye sans cesse de nouvelles techniques. Mais c’est surtout le sujet de l’illustration qui va définir la technique que je vais employer. Par exemple, la photo de madame chipiron m’évoquait beaucoup de douceur et de grâce, alors je l’ai réalisé au stylo fin et à l’aquarelle pour son rendu aérien et vaporeux, pour que l’illustration parle comme un souvenir. Pour d’autres sujets je traiterai plutôt avec des techniques digitales pour renforcer l’idée de logo par exemple. Je pense que le plus important c’est bien s’approprier l’univers que l’on me propose, avec le but de toucher le coeur des personnes qui porteront leur regard sur l’illustration.

Noémie nous a envoyé le dessin original qui trônera bientôt dans le salon!

Découvrez son univers sur son site.
Instagram Momi.design

Translate »